L’élection de Miss Réunion 2008… Objectif Omelette y était !

De Saint-Joseph à La Grande Chaloupe, du trou du cuisinier des rivages de l’ouest jusqu’au Piton des Neiges, les réunionnais n’ont plus d’yeux que pour nos candidates à ce titre si convoité. L’élue sera leur représentante, sublime et raffinée, celle qui leur donnera fierté et joie de vivre pour l’année à venir.

Pour cet évènement tant attendu et hors du commun, Objectif Omelette a lui aussi voulu participer à l’engouement populaire et proposer un concours de la plus belle miss de l’année.

Saviez-vous que parmi les premières candidates éliminées dès le départ, il en est une trop largement ignorée par les journaux locaux, qui a retenu particulièrement notre attention ? C’est pour toi donc, lecteur, que nous proposons ce concours, qui pourra (si tu en décidés ainsi) rendre justice à notre miss bien malmenée ces temps-ci.

Le jury d’Objectif Omelette, dans un souci de professionnalisme, à décidé de sélectionner pour vous six candidates. La parole vous est désormais donnée. Pour voter, rien de plus simple, feu sur les commentaires.

Miss n°2

Miss n°6

Miss n°5

Miss n°7

Miss cot

Miss n°9

Poule à pois

Vidéo tournée, montée, post-produite et tout et tout… par Objectif Omelette
La musique est d’Yves Duteil, le décor par des thaïlandais.

Mais jusqu’où vont-elles aller?

Nous avions déjà remarqué que nos poules avaient tendance à nous suivre, ou à nous faire confiance, je ne sais comment dire ; dans leurs tout premiers jours, et surtout à cause du traumatisme causé par l’attaque du chat, elles ne se risquaient dans le jardin que si nous y étions ; et puis il y eut cet instant un peu magique de leur première approche spontanée. J’ œuvrais, le dos tourné, à une lessive dans l’évier du jardin quand j’entendis des « piou-piou » caractéristiques se rapprocher. C’étaient elles, qui se pressaient vers moi, et ne m’ont pas quittée d’un long moment ; nous avons fait ensemble le tour du jardin, c’est-à-dire que je marchais doucement un peu partout et elles me suivaient, dociles et empressées. Lorsque je me suis assise, elles m’ont fait des « becs » un peu partout sur les bras et les pieds (et les tongs) ; se sont laissées caresser en s’installant confortablement, position « poule de Pâques », et je pense que si elles avaient pu, elles auraient ronronné.


Bref, nous avons un peu l’impression d’être devenus comme des points de repère, voire des « modèles » ? (J’ose à peine le mot, car je souhaiterais éviter l’écueil de l’anthropomorphisme)… Ce qui s’est passé hier semble confirmer cette tendance. J’étais une fois de plus sur la terrasse, et souhaitant voir un peu ce que faisaient les poules, car je ne les entendais plus, je me suis dirigée vers le fond du jardin, là où sont leur cabane et le petit débarras où elles aiment tant fureter.


Et je les ai découvertes bien campées sur les barreaux de la fenêtre qui donne dans le salon, droit sur le bureau, hypnotisées par l’écran de l’ordinateur ; elles en oubliaient même de pioupiouter. J’en conclus que portées par leur habitude de faire comme nous, et ayant bien remarqué que l’écran de l’ordinateur était quelque chose devant lequel Bertrand passait beaucoup de temps, elles se sont naturellement mises aussi à le contempler durant leur temps libre.

Vont-elles bientôt pendre le linge ? J’ai envie d’y croire.

Une tombée de la nuit comme les autres à Saint-Denis…

Alors que résonne l’appel du muezzin, le ciel se colore de pourpre, les ombres s’allongent et les voitures des travailleurs sont sur le chemin du retour. Confortablement installée dans mon fauteuil, sur la terrasse, avec mon café et mes clopes à portée de main, je suis en pleine lecture. La vie a parfois de ces dures contraintes : il me faut me lever et aller dans le salon pour passer un coup de fil. Un coup d’œil à nos poulettes : c’est leur heure de sortie privilégiée dans le jardin ; elles se sont installées dans leur trou à poussière au pied d’une vieille souche ; et que je me roule, que je me frotte, que je m’en fous partout, mmmmmm c’est trop bon. J’en déduis que tout va bien, et me dirige donc à l’intérieur.

Des anges

Quelques instants plus tard, je m’apprête à retrouver mon siège lorsqu’une vision m’arrête : elles sont là, sur le bras du fauteuil improvisé en perchoir, me regardant arriver de leur œil candide, trop candide même ; cette lueur faussement innocente que je vois dans leur regard me laisse deviner qu’elles n’ont pas totalement bonne conscience. Et pour cause : elles savent bien qu’elles ne sont pas sensées accéder à la terrasse. Encore trop petites pour être arrêtées par l’étroitesse des croisillons qui l’entourent, elles s’étaient déjà hasardées à les franchir, mais s’étaient faites vertement rembarrer.

Je m’apprête donc à rétablir l’ordre lorsque je découvre les traces de leur forfait ultime, qui dépasse vraiment les bornes : non contente de pénétrer en territoire interdit, elles ont choisi de le marquer, et pour des poules il n’y a pas 1000 façons de le faire. ELLES ONT CH… SUR MON FAUTEUIL.

Tout lecteur qui possède un fauteuil de prédilection ne pourra que comprendre ce que j’ai ressenti.

Par conformité avec mes valeurs de non-violence, je ne les ai cependant pas frappées, ni n’ai élevé la voix sur elles. Après un instant de stupeur, j’ai choisi de prendre l’événement en photo, pour pouvoir partager ce spectacle avec mon co-éleveur Bertrand, et avec vous lecteurs ; et parce que j’ai la ferme intention que CELA NE SE REPRODUISE PLUS. Puis bien sûr j’ai vite nettoyé, avant que ça n’attaque les tissus. Et éloigné les délinquantes.

Avis à vous qui aimeriez aussi tellement avoir des poules : ça ch… énormément. Incroyable pour de si petites bêtes.