Un défenseur des batay kok à cru bon servir sa cause dans le courrier des lecteurs du Journal de l’île il y a quelques jours…

A celui qui dans l’article du 19/07/2010 parle de combats de coqs en disant que c’est de la barbarie, de la cruauté, je réponds [...] que si vous considérez cela comme de la bêtise humaine, sachez qu’il y en a beaucoup. Vous en voulez une: le mariage des homosexuels (es) et en plus cette bêtise là est reconnue par la loi. Ça c’est la honte monsieur. [...]

Je préfère mon batay  coqs en spectacle ou du muay thaï [...] qu’autre chose.

Pas sûr que cela serve sa cause !

Le Figaro -enfin- se plonge dans l’univers de la basse cour…

L’article confirme la fâcheuse expérience  vécue avec Léon le coq de Jérôme, que nous avons accueilli quelques jours à la maison.

C’est l’une des « joies » de la vie à la campagne quand on habite près d’un poulailler : être réveillé dès les premières lueurs du jour par le puissant « cocorico » du coq.

Il possède un chapitre qui lui est dédié dans un manuel juridique sur les nuisances sonores destiné aux maires.

Il produit pratiquement le même nombre de décibels (dB) qu’à l’aube (entre 50 et 60 dB). Un peu moins qu’un camion qui passe (70 dB) ou qu’un aspirateur (entre 65 et 75 dB).

Le « cri » du coq [ressemble] à un ballon de baudruche dont on pince plus ou moins l’embout pour produire des sons.

Enfin ce que passe sous silence cet article c’est l’heure à laquelle le coq se donne à fond.  Pour Léon c’était tous les matins à partir de de 4h00 du mat’ !

La totale sur lefigaro.fr

Extrait d’un article de backich.info sur l’édition d’un recueil de chroniques de Georges Orwell.

C’est d’une actualité incroyable !!!

Georges Orwell

Appel au vol

à propos de mes remarques sur les grilles qui entourent de nouveau les squares londoniens (AMG 36), un lecteur m’écrit : « Les squares dont vous parlez sont-ils publics ou privés ? S’ils sont privés, je pense que vos propos sont, pour parler clair, une pure et simple justification du vol, et qu’ils devraient être jugés comme tels. »

Si rendre la terre d’Angleterre au peuple anglais est du vol, je suis ravi d’appeler cela du vol. Dans son zèle pour la défense de la propriété privée, mon correspondant ne prend pas le temps de se demander comment les soi-disant propriétaires de la terre en ont pris possession. Ils l’ont purement et simplement accaparée de force, puis ils se sont offert les services de juristes pour leur fournir des actes de propriété. Dans le cas de l’enclosure des communaux, qui a eu lieu entre 1600 et 1850 environ, les voleurs de terres n’avaient même pas l’excuse d’être des conquérants étrangers. Ils se sont emparés de l’héritage de leurs propres compatriotes tout à fait ouvertement, sans avancer le moindre prétexte, sauf la loi du plus fort.

A l’exception des quelques rares terrains communautaires qui subsistent : les grandes routes, les terrains appartenant au National Trust 3, un certain nombre de parcs, et la zone du littoral située entre marée haute et marée basse, le moindre centimètre carré en Angleterre « appartient » à quelques milliers de familles. Ces gens sont à peu près aussi utiles que les vers solitaires.  S’il est souhaitable que chacun puisse être propriétaire de son propre domicile et s’il est sans doute souhaitable qu’un paysan possède autant de terres qu’il peut effectivement en cultiver, l’existence d’un propriétaire foncier dans les zones urbaines n’a en revanche ni justification ni fonction. C’est seulement un individu qui a trouvé le moyen de faire du public sa vache à lait sans rien donner en retour. Il fait monter le prix des loyers, il rend l’aménagement de l’espace urbain plus difficile et il interdit les espaces verts aux enfants : c’est littéralement tout ce qu’il fait, à part toucher ses rentes. La disparition des grilles dans les squares était un premier pas dirigé contre lui. C’était un tout petit pas, mais un pas appréciable, comme le montre le mouvement actuel de rétablissement des grilles. Pendant prés de trois ans les squares sont restés ouverts et leur gazon sacré a été piétiné par les enfants de la classe ouvrière : une vision qui suffit à faire grincer les dentiers des boursicoteurs. Si c’est du vol, alors tout ce que je peux dire, c’est : vive le vol !

George Orwell

A ma guise – Chroniques (1943-1947)

Nouvelle traduction de l’anglais par Frédéric Cotton et Bernard Hapffner (texte intégral)

26/09/2008

528 pages

26 euros

A La Réunion on a de la chance.

On a un magasin qui s’appelle Oeufs et Lardons. Il vendent des trucs incroyables, c’est là où on a trouvé Saturnin et Heidi, nos deux poussins devenues de belles poules.

Aussi je ne résiste pas à l’envie de leur faire un peu de réclame. (Puis ça fera un break pour toi lecteur, qui est peut-etre fatigué de lire de longs articles ’achement complexes sur ce blog)

Réclame Oeufs&Jardins