Nés dans la nuit de vendredi à samedi voici les 8 poussins issus des 8 oeufs que couvaient MatriX depuis 21 jours (Belle perf’ quand même !).

En tant que géniteur Bossuet n’est pas très tendre avec les nouveaux nés, puisqu’ils leur donne régulièrement des coups de bec, du coup nous les hébergeons sous la varangue pour les premières semaines.

Récit en images:

Pour la première fois vous allez découvrir Bossuet.  C’est un jeune coq batay donné par un de nos voisins, entraineur de champions.  Il est à la maison depuis quelques semaines (pas l’entraineur, le coq, hein !).

Dans un premier temps nous avons cru avoir affaire à une poule, mais que nenni, l’animal désormais pubère nous prouve tout les matins par son chant que c’est un vrai mâââle.

En attendant d’avoir des adversaires à sa taille, voici à quoi s’amuse l’animal. Âmes sensibles s’abstenir, l’horreur est portée ici à son plus haut degré de violence :


Les dents de la pelouse

Un défenseur des batay kok à cru bon servir sa cause dans le courrier des lecteurs du Journal de l’île il y a quelques jours…

A celui qui dans l’article du 19/07/2010 parle de combats de coqs en disant que c’est de la barbarie, de la cruauté, je réponds [...] que si vous considérez cela comme de la bêtise humaine, sachez qu’il y en a beaucoup. Vous en voulez une: le mariage des homosexuels (es) et en plus cette bêtise là est reconnue par la loi. Ça c’est la honte monsieur. [...]

Je préfère mon batay  coqs en spectacle ou du muay thaï [...] qu’autre chose.

Pas sûr que cela serve sa cause !

Ça y est c’est fait, j’ai un peu attendu pour l’avoir mais j’en suis très fier : j’ai obtenu mon diplôme de sauveteur de poules victimes des batteries.

Il m’a été délivré par la très sérieuse PMAF (Protection Mondiale des Animaux de Ferme), association qui lutte depuis des années pour améliorer les conditions de vie des poules d’élevage et de ponte.  Sur ce blog nous ne pouvons qu’être sensible à ces conditions de vie effroyables (Pensez: une feuille A4 par poule seulement !).

Mon diplôme

A sa manière la PMAF lutte contre la mécanisation et la marchandisation de la vie animale. Même si cela peut paraître un peu bidon et relativement mineur, le combat me parait sain.

Voici donc le lien qui vous mènera sur le site de la PMAF, où vous trouverez plein d’infos sur l’économie des gallinacées.
Pour avoir son diplôme c’est sur le site oeufs.org

Je sentais les regards dubitatifs quand je racontais à mes amis, collègues que Malraux avait le rythme dans les plumes.
Alors voici la preuve en images.

Alors c’est kiki avait raison, hein !?

Rodrigues c’est vraiment le paradis des poules. Elles sont en totale liberté, gambadent dans l’herbe haute des bords de mer. Si Patte en L’air voyait ça, elle serait terriblement jalouse.

En tous les cas voici des gallinettes très dignes.

Et si Rodrigues n’a pas toujours du cœur (je sors…?) l’île  a en tous les cas des poules sublimes !

Le Figaro -enfin- se plonge dans l’univers de la basse cour…

L’article confirme la fâcheuse expérience  vécue avec Léon le coq de Jérôme, que nous avons accueilli quelques jours à la maison.

C’est l’une des « joies » de la vie à la campagne quand on habite près d’un poulailler : être réveillé dès les premières lueurs du jour par le puissant « cocorico » du coq.

Il possède un chapitre qui lui est dédié dans un manuel juridique sur les nuisances sonores destiné aux maires.

Il produit pratiquement le même nombre de décibels (dB) qu’à l’aube (entre 50 et 60 dB). Un peu moins qu’un camion qui passe (70 dB) ou qu’un aspirateur (entre 65 et 75 dB).

Le « cri » du coq [ressemble] à un ballon de baudruche dont on pince plus ou moins l’embout pour produire des sons.

Enfin ce que passe sous silence cet article c’est l’heure à laquelle le coq se donne à fond.  Pour Léon c’était tous les matins à partir de de 4h00 du mat’ !

La totale sur lefigaro.fr